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-2013 : Arles - Gordes ASSOCIATION FENELON Assemblée Générale 2013, 21-22-23
juin, Avignon – Arles- Gordes. Retour en Provence,
cette année, pour notre rencontre annuelle ! Dès le vendredi 21
juin après midi nous avons rejoint l’hôtel Ibis Style d’Avignon. Entièrement
rénové, très agréable avec ses chambres spacieuses et bien équipées, nous
avons eu la joie de nous y retrouver…car c’est en fait l’ancien hôtel Novotel
où nous sommes descendus de nombreuses fois avec Sœur Paul Marie ! Avec plaisir, nous
avons accueilli Sœur Marie, conduite par Maryvonne et Bernard. Le soir, nous avons
pris notre premier dîner ensemble au restaurant de l’hôtel Une excursion en Arles est prévue
le samedi 22 juin. En fin de matinée,
nous retrouvons Renée Fried-Molinier, avec qui nous avions rendez-vous à
l’entrée d’Arles, et que nous n’avions pas revue depuis plusieurs années. Nous arrivons dans
un centre ville très animé par le grand marché hebdomadaire, très
pittoresque, qui est un des plus grands marchés de Provence. Après le repas pris
au « Stradivarius Trattoria », nous rencontrons à l’Office du
Tourisme notre guide conférencière, chargée de nous accompagner dans la
découverte du centre historique, et dans la visite de l’exposition
« Rodin, la lumière de l’Antique ». Arles est la plus grande commune
de France avec près de 76000 hectares de superficie, la seconde étant Saintes
Marie de la Mer, de moitié moins étendue. Son nom dérive du mot celtique
Arelate, signifiant lieu situé près de l’étang. Durant l’âge de fer
(VIIIe – IIe siècle av - J.C.), Arles
constitue un des principaux oppida de la celtique méditerranéenne. Soutenant (en 49 av
–J.C) Jules César contre Marseille, Arles en est récompensée, et devient 3ans
plus tard une colonie romaine, ce qui lui permet de se protéger de remparts,
et de s’embellir pendant près de 3 siècles de monuments remarquables comme le
théâtre antique, les arènes, les
alyscamps, le cirque romain. Après les
destructions des années 250-270 imputées aux Alamans, le développement urbain
ne reprend qu’au début du IVe siècle sous l’empereur Constantin, qui en fait
une de ses résidences, et y organise le concile de 314. Cela ne manque pas,
bien sûr de favoriser le développement du christianisme, installé dans la
cité dès son premier évêque Marcianus (mentionné en 254 dans une lettre de
Saint Cyprien). Notre très compétente guide
conférencière commence la visite du centre historique par les arènes d’Arles,
qui sont un imposant amphithéâtre romain, construit vers 80-90 après J.C. Son
architecture est entièrement conçue pour en faire un lieu de grands
spectacles accueillant un public nombreux. Cet énorme édifice s’inspire du Colisée de Rome tout juste
terminé : un système d’évacuation de spectateurs, dont le nombre pouvait
atteindre 25000, par de nombreux couloirs d’accès, une scène centrale de
forme elliptique entourée de gradins, des arcades, ici sur deux niveaux, le
tout pour une longueur totale de 136 mètres, supérieure à celle des arènes de
Nîmes construites peu après. L’attique de
couronnement n’a malheureusement pas survécu à l’épreuve du temps. Ce temple du jeu où s’affrontent les gladiateurs reste en fonction
jusqu’à la fin de l’empire romain, mais à la fin du VIe siècle, après la Pax
Romana, l’amphithéâtre s’adapte à la nouvelle réalité du temps. Avec le retour de l’insécurité il se transforme progressivement en
bastide, forteresse urbaine qui se dote de quatre tours, et dans laquelle
s’intègrent plus de 200 habitations et 2 chapelles qui s’installent à tous
les niveaux, sous les arcades et sur la scène. Les expropriations pour détruire ces
habitations, commencées dès la fin du XVIIIe siècle se terminent en 1825, et
en 1830, les arènes retrouvent leur vocation première lors d’une fête
inaugurale à l’occasion de la célébration de la prise d’Alger. Aujourd’hui l’amphithéâtre romain,
qu’on appelle couramment les arènes, est le monument de la ville le plus
visité et confère à Arles une renommée mondiale. De nombreux spectacles s’y
déroulent : corridas, courses camarguaises, théâtre et musique, qui
allient la préservation du patrimoine et la vie culturelle d’aujourd’hui. Les arènes ont
inspiré de nombreux artistes : on peut citer Van Gogh et Picasso. Nous visitons ensuite, à proximité, le Théâtre Antique dont la
construction a été achevée en 12 av- J.C. sous le règne de l’empereur
Auguste. C’est un des premiers théâtres en pierre du monde romain. A l’origine il
comprenait trois parties : la cavea, espace semi-circulaire recevant les
spectateurs, la scène où jouaient les acteurs, et le mur servant à la fois de
décor et de fermeture au monument. D’un diamètre de 102
m, la cavea pouvait accueillir 10000 spectateurs assis sur 33 rangées de
gradins, répartis par appartenance sociale : le peuple en haut, les
chevaliers et les notables sur les gradins inférieurs et l’orchestre. La scène proprement
dite était constituée d’une plateforme en bois de 50 m de long et 6 m de
large, et abritait dans ses substructions la machinerie du théâtre. Le mur du fond
était décoré sur trois niveaux d’une centaine de colonnes d’ordre corinthien
dont deux seulement ont résisté au temps. On les appelle les deux veuves. Le mur du fond, qui
supportait probablement un auvent, comportait des niches qui abritaient une
statuaire d’inspiration grecque, à l’instar de la vénus d’Arles, découverte
dans les décombres. A la différence de
l’amphithéâtre ou du cirque, le théâtre offrait des spectacles où se
produisaient des comédiens : tragédies, comédies, mimes et pantomimes
romaines ou grecques destinées à un public probablement plus raffiné. Les
pièces, jouées essentiellement lors de fêtes données en l’honneur des dieux,
étaient gratuites afin que tous puissent y assister. Les femmes et les
enfants y étaient généralement admis, s’ils étaient accompagnés d’un homme
adulte. La richesse de la
décoration témoignait de l’importance accordée par l’empereur Auguste à la
colonie arlésienne. Le théâtre restera
en fonction jusqu’au début du Ve siècle, période où l’Eglise, farouchement
opposée aux comédiens et aux spectacles païens, utilisa le théâtre comme
carrière pour la construction de la basilique paléochrétienne Saint Etienne. Vers le début du
VIIIe siècle, un de ses murs fut renforcé, intégré à l’enceinte de la ville
et doté d’une tour appelée « Tour de Rotland ». L’heure
de notre rendez- vous au musée Arles Antique approchant, nous n’avons que
très peu de temps pour nous attarder devant l’église saint Trophime, ancienne
cathédrale d’Arles, au moment même où s’y déroule une cérémonie de mariage. Elle présente une
nef et des bas côtés voûtés datant du milieu du XIIe siècle. Son magnifique
portail sculpté est réalisé vers 1180-1190. Son cloître, situé
derrière l’église est plus remarquable encore : c’est le plus célèbre de
Provence. Il n’est pas accolé à la nef ni au transept : il communique
avec le chœur au moyen d’un escalier de 25 marches. Il date des XIIe et
XIVe siècles, les galeries nord et orientale sont de style roman, les deux
autres de style gothique. Le cloître traduit une recherche de la perfection,
avec un remarquable équilibre des volumes et une grande qualité de la
décoration sculptée.
Saint Trophime est
le 1er patron de l’abbatiale du XIIe. Selon la légende, saint
Pierre (qui apparaît à sa droite sur le pilier nord-ouest) aurait envoyé
Saint Trophime en mission pour évangéliser les Gaules. Saint Etienne (représenté
sur le pilier nord-est) a été le patron principal de la basilique pendant
près de sept siècles. Nous retrouvons à 16H30 notre
guide conférencière au Musée départemental Arles Antique où, dans le cadre de
Marseille Provence 2013, se tient l’exposition « Rodin la
lumière de l’Antique ». C’est un évènement international, pour la
réussite duquel les œuvres exposées ont été prêtées par le musée Rodin, par
les plus grands musées d’Europe et d’ailleurs ( Paris, Madrid, Rome, Londres,
Melbourne, Boston, Liverpool…), et aussi par des collectionneurs privés. Dans cette exposition de 264
œuvres, dont 132 de Rodin d’une part : sculptures, assemblages et
dessins, et 132antiques d’autre part, le visiteur voit un jeu perpétuel de
miroirs entre antiquité et création contemporaine. Cette proximité des
œuvres qui s’entremêlent célèbre bien Rodin lorsque, dans un choix d’une
grande modernité, il exposait ses antiques parmi ses sculptures, et lorsqu’il
disait « J’ai oscillé
ma vie durant entre les deux grandes tendances de la statuaire, entre la
conception de Phidias et celle de Michel Ange », mais aussi lorsqu’il
disait : « Un art qui a
de la vie ne reproduit pas le passé ; il le continue ». Les sculptures du théâtre antique
d’Arles, les grands antiques de la collection Rodin introduisent
l’exposition. Avec la Vénus de
Milo, la Vénus d’Arles, chef d’œuvre de l’art romain hérité de Praxitèle y
est en bonne place. Rappelons qu’elle a été découverte dans les décombres du
théâtre antique d’Arles, offerte par les arlésiens à Louis XIV en 1683, et
prêtée par le musée du Louvre pour l’exposition. La beauté de ces
œuvres fait s’écrier Rodin : « Venus genitrix ! Venus
victorum ! ô gloire totale de la
grâce et du génie. L’admiration me gagne comme le sommeil ».
Pallas au Parthénon et Bacchus indien de
Rodin, entre autres, voisinent avec ces antiques. Nous admirons aussi, non loin,
l’Homme au nez cassé, dont une première version sous forme de masque avait été
refusée au salon de 1865, tant pour le réalisme du faciès que pour son
caractère inachevé, et dont une version tout aussi réaliste mais plus
académique, complète et posée sur plastron et pied, a été acceptée au salon
de 1875, consacrant ainsi le génie de Rodin. Nous ne citerons des nombreuses
sculptures suivantes que les œuvres majeures :
le Penseur, l’Age
d’Airain, l’Homme qui marche, la Grande Ombre,……
la monumentale Porte
de l’Enfer de la divine comédie de Dante Alighieri
sur laquelle l’atelier de Rodin a reproduit
en miniature nombre de sculptures précédemment réalisées par lui, et aussi Eve,
la Centauresse, et enfin le monument à Victor Hugo, qui voisine avec le
Laocoon du Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. Les mots nous
manquent pour décrire tout l’environnement de ces œuvres majeures avec les ébauches
et diverses étapes de la création artistique de Rodin et de son équipe. La richesse et la densité de
l’exposition, la profusion et la beauté des sculptures ont peut être émoussé
quelque peu nos facultés d’émotion et d’appréciation pour la toute dernière
partie de l’exposition, plus composite et plus complexe, ouverte à d’autres
arts que la seule sculpture et
regroupant notamment les assemblages et les dessins. Mais ne retenons
pas cette appréciation, qui est trop subjective, et concluons plutôt avec
Rodin : « La beauté est partout. Ce n’est point elle qui
manque à nos yeux, mais nos yeux qui manquent à l’apercevoir ». Le programme du dimanche 23 juin,
qui se déroule en totalité aux alentours de Gordes, est chargé : nous
enchaînons la messe dominicale à l’abbaye de Sénanque, la visite de l’abbaye,
le repas et l’Assemblée Générale à l’auberge de Carcarille. Pur joyau de l’architecture cistercienne primitive, l’Abbaye de
Sénanque, fondée en 1148, est toujours habitée par une communauté de moines
cisterciens. Elle appartient à
la congrégation cistercienne de l’Immaculée Conception ; l’entretien et
les travaux de restauration sont donc à la charge des moines, qui doivent les
financer avec les droits d’entrée pour les visites et le produit du magasin
et de la librairie. Le travail des
moines, la culture de la lavande et la production de miel contribuent à la
subsistance de la communauté. A 10H30, la messe dominicale est
célébrée en l’église abbatiale, dans une atmosphère de grand recueillement,
favorisée par la configuration des lieux. L’église, en forme
de croix, est typiquement cistercienne par son dépouillement extrême. Aucun décor ne doit
troubler la prière et le recueillement des moines ; seulement la lumière,
symbole de Dieu, doit moduler l’espace. Les moines de chœur
occupent les stalles. Le reste de la nef est occupée par les fidèles, entrés
par les portes du fond comme jadis les frères convers : l’église n’a pas
de grand portail. Cette particularité est très rare. Après la messe, le Père Jean-
Baptiste nous fait visiter l’abbaye à titre privé ; c’est une faveur,
car le dimanche n’est pas un jour de visite. Par un escalier situé à gauche,
dans le transept de l’église, nous montons jusqu’au dortoir des moines, qui
est construit dans le prolongement direct du transept. Cette grande pièce
de près de 30 m de long est couverte par une voûte en berceau brisé, coupée
par deux arcs doubleaux et posée sur des murs latéraux percés chacun de cinq
ouvertures voûtées. Le mur du fond est percé d’une rosace et d’une fenêtre. Le dortoir des
moines accueillait à l’origine une trentaine de moines dormant au sol sur des
paillasses, tout habillés. Dès 2H du matin, les moines quittaient le dortoir
pour le 1er office à l’église. De même, le soir ils rejoignaient
leur couche après le dernier office.
Au centre du dortoir, un escalier
permet de descendre au chauffoir. Le chauffoir, seule pièce chauffée du monastère,
équipée d’une cheminée conique qu’on garnissait d’un tronc d’arbre debout,
servait de scriptorium, lieu où l’on copiait les manuscrits.
Dans la salle capitulaire, ou salle
du chapitre, où nous allons ensuite, la communauté se réunit autour de son
père abbé pour écouter un chapitre de la règle de Saint Benoît. Les prises
d’habit, les professions monastiques, l’élection du père abbé, les réunions
concernant la communauté se tiennent ici : les moines s’assoient sur les
gradins qui entourent la salle, le père abbé au centre fait face à la
tarasque, figure du démon sculptée dans le cloître, devant la salle du
chapitre (dans laquelle il ne peut entrer !...). Cette salle, avec
ses 6 croisées d’ogives, dispose d’une acoustique parfaite. C’est la seule
pièce où il est permis de parler. La salle capitulaire donne dans le
cloître, centre de l’abbaye qui relie les différentes parties du monastère.
On y accède aussi par une des deux portes de l’église.
C’est une cour
intérieure bordée de quatre galeries qui ouvrent sur le jardin par douze
arcades de plein cintre. Les chapiteaux des colonnes, tous différents, sont
ornés de simples motifs végétaux.
Une vierge tenant
sur ses genoux l’enfant Jésus trône dans une niche. On est loin de la
richesse ornementale du cloître de Saint Trophime, mais cela n’enlève rien à
la beauté architecturale de ce lieu, havre de paix propice à la méditation. La visite se termine là, et après
avoir accepté de figurer sur une photo de groupe, le père Jean-Baptiste nous
quitte pour rejoindre ses occupations, car la journée ordinaire d’un moine
(un peu adaptée le dimanche pour recevoir les fidèles à la messe dominicale),
est rude à l’abbaye de
Sénanque : -4h10 lever
-4h30 office des vigiles -5h30 en cellule ou à l’église, lectio
divina, oraison-7h45 office des laudes -8h30 travail
-10h office de tierce -10h10 travail -11h45 messe avec office de sexte
suivie d’une action de grâce -13h repas avec lecture -13h45 temps libre
-14h30 office de none -14h45 travail -17h étude, lecture spirituelle -18h
office de vêpres -18h45 adoration du st sacrement -19h15 repas avec lecture
-20h chapitre, réunion de la communauté -20h15 office des complies. Cette règle de vie exigeante est
celle de Saint Benoît. Au XIe siècle, les
saints Robert, Albéric et Etienne, pères fondateurs de l’ordre cistercien –
qui doit aussi son considérable développement à Bernard de Clairvaux
(1090-1153) – ont en effet voulu revenir à la règle bénédictine datant du VIe
siècle dans le désir d’une vie monastique plus exigeante et authentique. En application de
cette règle, la vie cistercienne repose sur trois piliers : l’Office
liturgique, la Lectio divina, le travail. Sept fois par jour,
la communauté se rassemble à l’église pour prier. Ce rythme de prière, la liturgie des Heures, a pour but
de sanctifier la journée. La Lectio divina
(lecture de la Bible) est le temps consacré par le moine à la connaissance de
l’Ecriture sainte, avec les quatre étapes que la tradition monastique voit à
cette rencontre avec Dieu : lecture, méditation, prière, contemplation. Le travail fait
partie intégrante de la vie monastique qui a pour terme, non seulement
l’acquisition du pain quotidien, mais avant tout la glorification de Dieu par
l’activité humaine. « Ils sont vraiment moines s’ils vivent du travail
de leurs mains »dit St Benoît. Réponse à l’appel de Dieu à la
sainteté, la vie monastique des cisterciens est un véritable chemin de transfiguration. Il est temps de nous diriger vers l’Auberge de Carcarille à Gordes où
nous sommes attendus pour le repas.
Nos tables sont
dressées dans un jardin ombragé, où nous est proposé un excellent « menu
carte » avec entrées, plats et desserts au choix : gambas à la
plancha, foie gras de canard maison, lotte rôtie, chevreau de pays,… etc.
L’Assemblée Générale commence vers
16 heures. Nicole nous donne des
nouvelles de toutes nos amies qui n’ont pu se joindre à nous, mais nous ont
manifesté leur affection et leur soutien pour les actions de notre
association, notamment auprès de la COFAEC. Cette année,
l’Assemblée Générale de la COFAEC a
abordé plusieurs thèmes, dont : « Avons-nous besoin de l’école
catholique ». L’enseignement
catholique a tenu sa première convention les 1er et 2 juin
2013 ; la COFAEC y a participé activement. « L’éducation
et la citoyenneté active en contexte européen », est un thème du Conseil
de l’Europe. Nicole, membre du comité exécutif de la COFAEC participe aux
réunions sur ces réflexions. Sœur Marie nous donne des
nouvelles de la Communauté, notamment de Sœur Reine Marie, toujours à Rome,
et de Sœur Gabriel Albert qui entre dans sa 100eme année ! Après le mot de la trésorière et
notre chant traditionnel à la Vierge, l’Assemblée se termine. C’est toujours avec
émotion que nous arrivons au terme de cette journée. Certaines de nos
amies nous quittent après l’Assemblée générale, mais la majorité retourne en
Avignon pour passer la soirée, le dîner et la dernière nuit à l’hôtel. Nous nous séparons
le lundi matin, après le petit déjeuner. René et Denise
reconduisent Sœur Marie à Annonay et Lydie à Montélimar, chacune et chacun
retourne chez soi ou continue son périple, en emportant le souvenir de ces
belles journées passées ensemble, pleines d’affection et d’émotion. Nous espérons bien
nous retrouver toutes et tous, plus nombreux, en 2014 ! Nicole
et Barthélémy CAMPANINI. PS : 1) Cette
année, le compte rendu n’est pas signé de notre secrétaire habituelle, Anne
Marie Ballesta-Raynal, qui, exceptionnellement, était retenue par sa famille. 2) Ce texte, illustré comme à
l’accoutumée, figurera prochainement sur le site de l’Association. |